jeudi 12 janvier 2012

Les enfants de lesbiennes s'en sortent aussi bien que les autres

On apprenait l'année dernière sur NewScientist que « les enfants de lesbiennes surpassent les autres aux tests académiques et sociaux, selon les résultats de la plus longue étude sur les familles homoparentales », réalisée aux États-Unis et dont les résultats venaient d'être rendus publics.

Les enfants, ayant été élevés par des couples de femmes, ont été interrogés à 10 et à 17 ans, et sont tous issus d'une insémination artificielle. L'étude a été publiée dans Pediatrics, qui d'après Wikipedia est « le journal le plus cité dans le domaine de la pédiatrie et possède le deuxième facteur d'impact le plus haut parmi tous les journaux pédiatriques », pour ceux qui seraient tentés de remettre en cause sa crédibilité.
L'échantillon est réduit mais n'est pas négligeable, car c'est quand même 78 foyers qui ont été suivis par les scientifiques (avec un groupe de contrôle de 93 familles hétéroparentales de mêmes situations) depuis la naissance des bébés (entre 1986 et 1992). L'échantillon n'est pas hasardisé car les couples homoparentaux se cachaient encore quand l'étude a commencé : elle a donc du se baser sur le volontariat. 17 ans plus tard, les résultats permettent néanmoins de dégager des tendances.

samedi 7 janvier 2012

Il n'y a pas que la bourse qui chute


Il n'y a pas que la bourse qui chute...
Il n'y a pas que les capitaux qui fuient...
8 millions de pauvres en France.
55 millions de témoins.
Ne soyons pas complices.
2012 doit être l'année du changement.

La Ligne

Je me souviens si bien de ce mardi.
Nous avions quitté la base navale d'Olavsvern depuis 8 jours. Les premières heures avaient été incroyables, alors que nous longions les côtes glacées du comté de Troms. Habitué que j'étais à la grisaille parisienne, je m'étais émerveillé devant le spectacle des montagnes enneigées se reflétant dans l'eau des petits ports de pêche qui parsemaient la région, vestiges d'un temps que je n'avais pas connu. Je les avais contemplés sagement, emmitouflé jusqu'aux oreilles dans mon accoutrement grotesque, qui s'était rapidement avéré être une source d'amusement inépuisable pour l'équipage. Je ne m'en étais pas offusqué, sachant pertinemment que je ressemblais à un bibendum orange sous amphétamines. Je ne quittais pas vraiment mon poste d'observation, d'abord parce que je n'avais pas grand chose d'autre à faire, mais également parce que j'avais compris que ma démarche évoquait à tous celle d'un manchot empereur sous l'emprise de l'alcool. J'avais donc profité de la beauté des massifs norvégiens sous une brise moins désagréable que dans mes prévisions, aux côtés d'un petit blond à la beauté particulière qui s'était assis à quelques mètres de moi quand nous avions levé l'ancre. Nous n'échangeâmes pas un mot - je n'aurais de toute façon pas pu car je ne connaissais rien au russe, mais il semblait un peu perdu, comme moi, et d'une manière assez inexplicable j'eus l'impression que nous nous réconfortions mutuellement.