dimanche 19 juin 2011

Rentrer à l'École Polytechnique en venant de l'université : c'est possible !

Peu d'étudiants savent qu'on peut rentrer à l'École Polytechnique par la filière universitaire, sans avoir suivi de classe préparatoire, après la Licence. Et ceux qui le savent disposent d'assez peu d'informations sur le déroulement du concours et sur ses modalités.
Venant de le passer, j'essaie de mettre cette expérience par écrit afin qu'elle profite aux prochains, car les retours sont rares sur le Web.

Attention : ce billet est ancien et les informations qu'il contient ne sont plus à jour. L'AST à l'X s'est démocratisée et la procédure n'est plus la même.



L'intérêt de cette filière d'admission parallèle réside dans vos chances infiniment plus élevées d'intégrer une école prestigieuse qu'en passant par la voie classique, tant le niveau de recrutement y est moins élevé et la concurrence rare. Je ne vais pas rentrer dans le détail des raisons qui pourraient vous conduire à vouloir rejoindre une grande école, c'est à vous d'en avoir (ou d'en trouver !), mais vais essayer de décrire le déroulement du processus.

L'inscription se déroule à partir de janvier sur le site ASTGrandesEcoles.fr. AST pour Admission Sur Titres, c'est-à-dire sur diplôme universitaire.
Ce site propose une procédure d'admission commune pour — en 2011 en tout cas — 14 grandes écoles, dont la plupart sont membres du réseau ParisTech, destinée aux étudiants venant de l'Université (et aux internationaux).
Le consortium regroupe un certain nombre de grands noms pour ceux qui les connaissent : les Mines, les Ponts, Télécom Paris, Télécom Bretagne, les Arts et Métiers, l'ENSTA... mais aussi l'École Polytechnique !

À l'inscription sur ASTGrandesEcoles.fr, vous devrez remplir votre dossier : relevés de notes, adresses email de professeurs prêts à vous recommander, lettre de motivation. C'est l'occasion d'expliquer votre parcours, notamment si vous avez fait une première année de classe préparatoire (voire un bout de deuxième, mais vos chances seront relativement minces).
Vous pourrez ensuite choisir à quelles écoles vous souhaitez postuler. Rien ne vous empêche de tout cocher, mais il me semble plus judicieux de ne sélectionner que celles qui correspondent à votre projet, pour ne pas avoir l'air de chercher bêtement à rentrer dans une école à tout prix.

Les écoles feront alors une première présélection sur dossier : elles vérifieront l'adéquation de votre parcours avec la formation demandée, et bien entendu votre niveau. Pour l'École Polytechnique, c'est simple : vous ne passerez pas cette première étape si vous n'avez pas eu au moins 14 de moyenne en deuxième année de Licence. Radical mais efficace pour limiter le nombre de candidatures.
Il est intéressant de noter qu'un certain nombre d'étudiants ayant fait une année de classe préparatoire ont passé ce filtre, bien que la procédure s'adresse en priorité aux étudiants purement universitaires. Seule une cinquantaine de personne a été (pour l'École Polytechnique) sélectionnée à ce niveau en 2011 (44 plus exactement), contre une trentaine en 2010.

L'étape suivante est un questionnaire scientifique à choix multiples, que vous serez invités à passer en mai. Mathématiques IA, Mathématiques IB, Mathématiques II, Physique, Chimie, Informatique, l'objectif est simplement de répondre au plus de questions possibles. Pas besoin de paniquer si vous n'avez pas fait de physique depuis la terminale : vous devrez simplement vous rattraper ailleurs... par exemple en maths (au hasard).

Rien de très compliqué en vue, du programme de L2 qui englobe un peu tous les domaines. Révisez vos cours, et surtout faites des exercices. En mathématiques, révisez vos dérivations, vos intégrations, vos combinaisons ; les questions sont simples, mais très variées. La notice propose quelques exemples en Mathématiques et en Physique pour vous familiariser avec le format du questionnaire. En Informatique, les questions sont principalement de la compréhension de code C très basique, et sont accessibles à presque tout le monde. Rajoutez-y un brin d'assembleur (vraiment un brin), et une ou deux questions de complexité.

Le format QCM est un peu frustrant puisque vous ne pouvez pas expliquer votre raisonnement quand vous hésitez entre deux options, mais il permet parfois de répondre juste même sans vraiment comprendre la question. Par exemple, pour choisir la bonne décomposition en éléments simples d'une fraction rationnelle, il vous suffira d'évaluer les différentes propositions en 0 et en 1 pour vérifier que vous obtenez bien un résultat cohérent avec l'expression de départ.

À compter également, une épreuve de français, à savoir un résumé et une dissertation. Dépêchez-vous, les deux heures passent vite, et le texte est loin d'être trivial (cette année en tout cas, Paul Virilio parlant du progrès en a déstabilisé plus d'un).

Prenez ensuite votre mal en patience avant les résultats, le mois suivant. Pour l'École Polytechnique, seul le total compte (que vous ayez ou non touché à toutes les matières) : vous serez convoqués aux oraux si votre note dépasse un seuil d'admissibilité fixé par le jury. Cette année : 13. Pas très impressionnant, mais seulement 24 étudiants l'ont atteint en 2011. Il est intéressant de noter que l'École Polytechnique offrant 10 places, vous avez à ce stade presque une chance sur deux d'intégrer... sans trop d'efforts : constitution du dossier et test scientifique stressant, mais pas infaisable.

Viendra ensuite la semaine d'oraux, début juin (tirez un trait sur vos examens de licence s'il vous en reste... vous irez aux rattrapages). Après avoir lutté dans les transports (École Polytechnique, autre nom pour "bout du monde" dans le patois Essonnien), vous aurez le privilège de vous perdre dans une petite ville dans la ville recouverte de fresques estudiantines.
Une fois rejoint le Hall du concours (différent du grand Hall, le Hall du concours se trouve dans les locaux de la Direction du concours, juste à côté des piscines), vous aurez le droit à une rapide présentation de l'X, puis à la projection d'une vidéo un peu ridicule dans laquelle des élèves font semblant d'être en prépa et de se poser des questions un peu bêtes qu'ils énoncent en articulant parfaitement au directeur de l'École, tout en jetant des regards fréquents au caméraman pour vérifier qu'ils font tout bien comme il faut.
Après cet intermède rafraichissant, surprise (enfin, plus vraiment à ce stade si vous vous êtes un minimum renseignés avant) : du sport ! 50 mètres nage libre, puis en athlétisme du 100 et 1000 mètres. Attention, les barèmes sont relevés ! Entrainez-vous dès l'annonce de votre admissibilité. Les marges de progression en natation sont très importantes si vous n'avez jamais mis un pied dans l'eau, et travailler votre respiration peut vous aider à tenir sur le 1000 mètres, car le rythme pour avoir la moyenne est... très soutenu. Peut-être car je suis aussi sportif qu'un alpaga, mais je peux vous garantir que vous n'en sortirez pas indemne si vous n'avez pas pris la peine de courir un peu avant le grand jour.
J'en profite pour rappeler que la note de 2 est potentiellement éliminatoire. Sans aucun entraînement, vous n'en serez peut-être pas loin. Notez également que la différence entre le 10e et le 11e (sur liste complémentaire) s'est faite cette année sur le sport, d'où l'intérêt d'y prêter attention.

Viendront ensuite les épreuves orales à proprement dites.
Une matière complémentaire (mathématiques si vous venez de physique, et physique pour les autres), qui ne porte que sur ce que vous avez étudié pendant votre licence (l'École vous aura demandé le programme détaillé de tous vos enseignements suivis en licence). Pour les mathématiciens qui n'ont pas fait de physique, ce sera tout simplement... de la Terminale. Si si. Du principe fondamental de la dynamique, un peu d'électromagnétisme.
Pour les mathématiciens qui ont fait de la physique, ce sera... sensiblement la même chose. De quoi faire verdir ceux qui se sont coltinés de la physique théorique à côté pendant deux ans et qui ont un peu oublié comment jouer avec les fusées uniquement soumises à la force de gravité (avec un peu de frottements pour la forme). Révisez, ça vaut le coup. Rater l'admission sur un truc pareil, c'est un coup à flinguer un mammouth. De rage.

Bien entendu, vous aurez aussi droit au plus gros coefficient : la matière principale, celle de votre mention de Licence. Prétendument sur votre programme de L3. J'écris prétendument, car je ne crois pas qu'un seul d'entre nous ait été interrogé ce qu'il avait fait cette année, à nos grands désarrois. De la L2 à moitié oubliée face à des examinateurs qui n'avaient pas l'air d'avoir survolé nos programmes, c'est un peu frustrant. Les grands gagnants furent clairement ceux qui avaient été bons l'année dernière, et qui avaient gardé le programme en tête. Ou qui l'avaient révisé, les coquins.
Cette épreuve, comme la précédente, est un peu déstabilisante car les examinateurs sont relativement silencieux et n'hésitent pas à vous laisser vous enfouir dans des voies obscures avant de vous faire remarquer que vous venez perdre 10 minutes à faire un peu n'importe quoi. Tout en prenant compulsivement des notes. Les étudiants ayant séjourné un temps en prépa sont plus préparés à ce niveau puisque familiers des khôlles, mais on peut croire (ou espérer) que le jury d'admission en est conscient.

Comptez également sur l'ADS, l'Analyse de Documents Scientifiques. Deux heures de préparation face à un document de plusieurs pages sur un sujet non étudié en cours, quelques transparents, et 15 minutes d'exposé, suivies de 25 minutes de questions et d'approfondissement. Un sujet par demi-journée, en physique ou en mathématiques. Dur de dresser des généralités tant le contenu a fluctué selon les jours : des physiciens sont tombés sur un mélange à tendances vaudou de chimie et de biologie qui ne les a pas vraiment servi, des mathématiciens sur la notion assez accessible de nombres transcendants, et d'autres sur des choses un peu plus complexes à appréhender. Cela dit, à cœur vaillant rien d'impossible ! La séance de questions qui suit nécessite en revanche un bon nombre de connaissances variées, pas forcément en adéquation avec votre cursus. Encore une fois, une bonne culture générale et une bonne connaissance du programme de L2 seront vos meilleurs alliés. Néanmoins, inutile de partir effrayé : l'examinateur est là pour vous aider à mettre en exergue vos capacités et vos savoirs, pas pour vous acculer.

Le reste est plus reposant (peut-être à cause du petit coefficient) : les langues. En anglais, il s'agit d'un texte à commenter/analyser, apparemment tiré d'un journal de vulgarisation scientifique (New Scientist par exemple), et de préférence assez chiant. Pas besoin d'être un expert en analyse lexicale, c'est surtout votre capacité à tenir une conversation qui sera jugée par l'examinateur.
En français, le texte à portée philosophico-scientifique sera à résumer, puis à analyser. Là encore, nul besoin d'être le roi des commentaires composés pour s'en sortir, en revanche une bonne connaissance de l'actualité et une certaine culture générale sont chaudement recommandés pour assurer avec brio et volupté l'entretien d'ouverture qui s'ensuivra.
J'attire votre attention sur l'importance de ces épreuves qui ne sont pas à prendre à la légère. L'X recrute avant tout des profils différents de ceux des étudiants de classes préparatoires, et les matières littéraires sont un excellent moyen de vous distinguer, de faire preuve d'esprit et de montrer aux examinateurs que vous n'êtes pas limités à votre programme de licence.

Après ces épreuves, on souffle. Et on attend les résultats pour la mi-juillet... tout en sachant que les admis seront convoqués à la visite médicale à la fin du mois, ce qui donne déjà une bonne idée des personnes reçues (avec beaucoup de cruauté pour celui qui se trouvera sur liste d'attente, le fameux onzième, absent cette année).

L'étape de la visite médicale est un peu épique pour ceux qui n'y sont pas préparés. Après avoir rempli un formulaire de 4 pages permettant par exemple d'indiquer au médecin si oui ou non vous avez fait pipi au lit après l'âge de 7 ans, vous devrez vous plier au test d'urine, à l'examen gynécologique pour les filles et à la palpation des testicules pour les garçons. Sans compter l’électrocardiogramme, l'audiogramme, et autres joyeusetés. Un conseil très sérieux : ne parlez pas d'un éventuel asthme. Ce n'est pas un obstacle au statut militaire, mais vous serez plus tard déclaré inapte à presque tout et quasiment sans aucune voie de recours.
Mais contrairement aux élèves de prépa, vous savez que la convocation à la visite médicale sera presque synonyme d'admission, ce qui peut motiver les plus frileux à l'examen de l'appareil uro-génital.

Avant de conclure cet article, voici une petite foire aux questions que j'éditerai si d'autres me parviennent.

C'est dur ?
Moyennement. Si tu as travaillé tout le long de ta licence (et que tu es un (assez) bon étudiant), le concours ne présente pas de difficultés majeures. Mais il est toujours difficile de quantifier l'aléatoire de l'oral, où tu peux tomber sur le sujet que tu maitrises sur le bout des doigts comme sur des notions vues au S3 et complètement oubliées. D'autre part, il s'agit bien d'un concours : ton résultat dépend de tes prestations mais également de celles des autres candidats.

C'est sympa l'X ?
Oui, plutôt. Le campus est très vaste, les bâtiments sont recouverts de fresques remplies de jeux de mots avec "Kès" (le nom du bureau des élèves) (Pirates des Kèsraïbes, Lucky Lukès, Blakès et Mortimer, Kès and the city, Spartakès, Kèsterpillar, Tecktonikès, etc.), la piste d'athlétisme est toute clinquante, le restaurant plutôt fourni, et ainsi de suite. Dur d'en dire plus en y ayant passé moins d'une semaine, mais ça a l'air sympa.

Quels sont les débouchés ?
Ils sont extrêmement vastes. Beaucoup d'étudiants poursuivent en thèses dans la plupart des disciplines scientifiques, mais il est également possible de créer son entreprise (par exemple de transformation numérique ;-), de rejoindre des grands groupes (pour le côté ingénierie comme pour le côté management ou gestion de projets).

C'est pas compliqué de côtoyer des concurrents pendant une semaine ?
Ta prestation aux oraux ne dépendra que de toi, pas des autres étudiants. L'ambiance entre les admissibles sur titre est très bonne car nous sommes tous dans le même bateau (certains meilleurs navigateurs que d'autres, mais c'est trop tard pour s'en offusquer). D'ailleurs, tout le monde ne passant pas les épreuves dans le même ordre, entretenir de bonnes relations avec les autres permet d'obtenir des retours sur le déroulement de leurs oraux.
Tu peux aussi rester tout seul dans ton coin. Mais pas sûr que ça t'aide beaucoup à te démarquer au final.

Je veux rentrer à l'X. Dois-je absolument faire prépa ?
Bonne question. Les étudiants venant de classe préparatoire ont un niveau académique global supérieur à celui des AST (du à l'ingurgitation méthodique et continue de connaissances pluridisciplinaires depuis 2 ou 3 ans), mais une simple considération probabiliste montre qu'un bon étudiant a plus de chances de rentrer en école en passant par l'université que par les classes préparatoires, dans lesquelles ils se heurtera à une concurrence bien plus farouche. Par ailleurs, la spécialisation de la licence permet de se constituer une certaine avance dans sa discipline, les élèves de prépas n'allant pas aussi loin que le programme de L3.
Un étudiant studieux à l'université, capable de travailler par lui-même de manière régulière et de maitriser les concepts auxquels il est exposé a de bonnes chances d'arriver au stade des oraux.
Face aux examinateurs, ce sera à lui de défendre ses capacités, mais il est clair qu'en arriver là est déjà un bon pas fait vers l'intégration. Atteindre le même stade en passant par la voie 1 (classes préparatoires) est quelque chose de plus hasardeux.
À mon sens, un élève souhaitant intégrer l'École Polytechnique (ou toute autre grande école du réseau ParisTech type Mines, Ponts, Télécom) a intérêt à s'orienter vers l'université juste après son bac, et à y étudier sérieusement... s'il s'en juge capable. Il n'aura pas à rougir du niveau académique (passée la première année), s'épanouira sans doute plus qu'en prépa, et aura autant de possibilités d'intégrer par la suite.
Les grandes universités parisiennes semblent pour cela plus adaptées que les universités de province, qui ne classent malheureusement que peu d'étudiants.

Dois-je forcément venir d'une Licence de Mathématiques ou de Physique ?
Sur 24 admissibles, nous étions une quinzaine à venir de Mathématiques, 5 de Physique, le reste de Mécanique ou d'Informatique. Tous les parcours sont possibles, donc.

Existe-t-il d'autres moyens de se préparer aux oraux que de lire et relire ce billet tout à fait captivant ?
La lecture des rapports des années précédentes est très instructive. Rendez-vous sur le serveur Web de l'École, et allez dans le dossier "Concours / Annales par matière". Les épreuves orales sont les mêmes que pour les classes prépas, familiarisez vous donc avec tous les documents qui regorgent de conseils et d'astuces, rédigés par les examinateurs eux-mêmes.

9 commentaires:

  1. Bonjour,
    Je suis candidat AST (pour les Arts pas l'X), j'ai un bachelor et MSc etranger, j'ai donc beaucoup de revisions a faire pour me preparer aux concours maths, aurais tu des bouquins reference qui permettent de se preparer au mieu a ce concours? Avec des explications claires et exercices direct du cours ?
    merci en avance pour ton aide

    Et FELICITATIONS !

    RépondreSupprimer
  2. Salut,

    D'abord, bonne chance pour tes épreuves. Sinon, je n'ai pas vraiment d'ouvrage de référence à te recommander ! Je m'étais aidé d'un livre L1/L2 (la L3 n'est pas au programme), mais je me suis rendu compte le jour J que les questions pointues étaient insolubles pour ceux qui n'avaient pas fait de maths, et que les autres pouvaient parfois se résoudre avec un peu d'astuce. Cela dit, tu gagnerais sans doute à réviser les bases : intégration, probabilités d'évènements, décomposition en éléments simples, calcul de limites, de sommes de séries, de rayons de convergence, de déterminants ; plus généralement tous les calculs annexes qui rythment le premier cycle en mathématiques et qui constituent une partie de l'épreuve.

    Bon courage !

    RépondreSupprimer
  3. Salut,
    Je suis actuellement étudiante en deuxième année dans une école d'ingénierie à l'étranger, je suis très motivée et mes moyennes sont de l'ordre de 15 et plus durant ces deux dernières années. Pourrais-je postuler à ce concours? Acceptent-ils des équivalences (par exemple, si je pourrai avoir une équivalence BTS ou DUT en fin de deuxième année)
    Merci pour ton aide

    RépondreSupprimer
  4. Bon article. Néanmoins, j'aimerais soumettre un petit bémol en ce qui concerne ~"la probabilité plus élevée de rentrer à l'X (& co) après un cursus universitaire". Certaines filières de prépa ressemblent à l'admission parallèle dans le sens où la concurrence est moins rude que dans des filières plus classiques (MP, PC...) et que les quotas (nombre de places, nombre de candidats) sont avantageux. Je pense par exemple à la filière PT, très méconnue, voire méprisée, qui est tout-à-fait intéressante!

    RépondreSupprimer
  5. Pour augmenter ses chances faut-il faire une première année de prepa puis rejoindre l'université ou l'universitéseulement ?

    RépondreSupprimer
  6. salut je suis ast pour lix je fais comment par contre si j'ai plus fais de physique ?

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour ! Je voudrais savoir si quelqu'n qui a fait 2 ans de médecine avant la médecine risque de se aire dégager (comme quelqu'un qui a fait deux ans de prépa) !

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour ! Merci pour cet article ! Je voulais savoir si les oraux se font à huit clos avec le jury ou si les autres candidats peuvent assister à nos oraux ? (Est-ce qu'on peut dire qu'on ne veut personne à notre oral ?)

    RépondreSupprimer
  9. bonjour! j'aime beaucoup cet article mais on est en 2019 est il faut bien des mises à jour concernant le nombre d'admis en voie universitaire et plus d'autres infos, merci d'avance!

    RépondreSupprimer